Pour une filière cacao durable à Madagascar
Organisateurs

Genèse et posture

L’idée d’un séminaire « Pour une filière cacao durable à Madagascar » est née en Juin-Juillet 2017, sous l’impulsion d’acteurs du cacao malgache souhaitant initier un dialogue concerté et constructif avec l’ensemble des acteurs de la filière, dans un contexte où ces différentes parties prenantes se parlaient relativement peu. Il s’agissait en particulier de capitaliser sur l’émergence du CNC (Conseil National du Cacao).

Un comité de pilotage constitué d’acteurs représentatifs de la filière a été mis en place en Octobre-Novembre 2017.

Une série d’entretiens a permis l’identification des parties prenantes clés à inviter et l’émergence d’une posture fédératrice pour ce séminaire.

Deux tendances ont émergé :

  • La volonté d’un partage consensuel de diagnostics ;
  • Une volonté de partager des perspectives de projets futurs et de bonnes pratiques inspirantes.

Le contenu du séminaire est issu de la synthèse de ces deux postures en considérant qu’il ne s’agissait pas d’un manque de diagnostic (de nombreuses études ont été menées et sont à disposition des acteurs) mais davantage d’un manque de partage des priorités par les acteurs de la filière, chacun ayant tendance à rester sur son propre agenda.

La posture retenue a été de :

  • Reprendre des éléments de diagnostics, non pas pour un énième diagnostic mais, pour faire émerger une vision commune du diagnostic avec un consensus sur les problèmes et opportunités considérés comme communs ;
  • Partager les bonnes pratiques ;
  • Faire émerger des projets fédérateurs, créant un « esprit filière », sur des enjeux considérés au service de tous.

Le comité de pilotage s’est fixé les objectifs :

  • d’améliorer la qualité de la production ;
  • d’accoucher d’une politique nationale du cacao malgache, tant sur la recherche, les surfaces, l’extension des zones de production, la formation, etc. ;
  • de créer un esprit filière malgache, pour éviter l’émergence d’un système de trading « sauvage », mettant en danger la qualité de la filière ;
  • d’éviter que chaque acteur travaille dans son coin avec des doublons et/ou des approches contradictoires.

En ce sens, le séminaire devait permette :

  • de faire le point sur les acteurs et projets en présence ;
  • le partage d’informations afin que tout le monde connaisse les projets menés par les uns et des autres et pouvant être fédérateurs ;
  • de parler des grands défis futurs au-delà de tous les problèmes déjà connus ;
  • de mettre en place les ingrédients du développement local (infrastructures, relations collectivités, amélioration globale secteur privé avec les réformes) ;
  • de relancer et redéfinir des programmes de recherche sur le cacao malgache et attirer de jeunes chercheurs sur le sujet.